IMPRESSIONISM - EXPRESSIONIST/
TRƯỜNG PHÁI BIỂU HIỆN - ẤN TƯỢNG
Médailles et récompenses
Artiste reconnu par ses pairs, salué par la critique, son œuvre a été couronnée de divers prix et récompenses :
- 1935 : Médaille d’argent de la Foire internationale de Saïgon (Viêt-Nam)
- 1941 : Grand Prix de Composition décorative, École des beaux-arts d’Avignon (Vaucluse)
- 1942 : Prix de l’Affiche en faveur de l’Épargne (Paris)
- 1944 : Grand Prix Lefranc à l’Exposition internationale de Peinture (Paris)
- 1973 : Médaille de la Ville de St-Paul de Vence – Prix du Festival de Cannes avec Trophée d’or (Alpes-Maritimes)
- 1974 : Prix des Sept Collines de Rome – Médaille d’argent de la ville de Vicenza (Italie)
- 1976 : Médaille d’argent de l’Académie Internationale de Lutèce (Paris)
- 1977 : Prix humanitaire de France (Paris)
- 1978 : Palmes d’or du Mérite belgo-hispanique de Bruxelles – Médaille Rubens d’Anvers (Belgique) – Médaille d’argent de la Société d’Encouragement au Progrès (Paris)
- 1979 : Médaille d’argent d’Arts et Lettres de France (Bordeaux)
- 1981 : Croix de Chevalier du Mérite belgo-hispanique de Bruxelles (Belgique)
- 1983 : Médaille de Vermeil de la Société d’Encouragement au Progrès (Paris)
- 1989 : Grand Prix du Prestige européen par le Service européen d’Information ministériel et parlementaire pour « l‘ensemble de son œuvre et pour sa participation personnelle au rayonnement artistique et culturel de l’Europe en général et de la France en particulier«
- 1994 : Médaille d’argent de la Ville de Paris
En parallèle à sa vie artistique, il a enseigné à :
- l’École primaire supérieure de Phu Xuân à Huê (1938-1939)
- l’École des arts appliqués de Hanoï (1952-1954)
- l’École supérieure des beaux-arts de Gia-Đinh (1954-1964)
- aux lycées Marie-Curie et Regina Mundi de Saïgon (1964-1972)
Certains de ses élèves deviendront des artistes confirmés, figures de la peinture vietnamienne contemporaine et quelques uns s’installeront à l’étranger.
Discours d’inauguration, École nationale supérieure des beaux-arts de Gia-Đinh, 1954
Avec M. Lê Van Đê, Directeur et Mme Marie Baranger, peintre fresquiste, École des beaux-arts de Gia-Đinh, 1959
Avec ses élèves de l’École de Gia-Đinh, 1954
Avec ses élèves en extérieur, 1955
Laques
Dans les années 60, NGUYỄN Sao se tourne vers l’art traditionnel de la laque, pour atteindre entre 1960-1970, l’apogée de sa création artistique en tant que Maître laqueur.
Les laques de NGUYỄN Sao se rapprochent de ses peintures : il emploie en effet une technique très personnelle où les nuances sont finement rendues, même dans les parties incrustées de coquilles d’œuf. Par le choix des coquilles, en les brûlant et en les écrasant pour les réduire en poudre et les mélanger à la laque, il arrive à obtenir une palette presque aussi riche que celle de la peinture.
En plaçant les morceaux de coquilles sur la laque, en passant une à deux couches de laque transparente dessus, et en arrêtant le ponçage au moment voulu, il réalise cet effet de relief très particulier avec toute une gamme de couleurs. De grandes œuvres ont été ainsi conçues selon cette technique et ont été acquises par des amateurs d’art et collectionneurs : dans cette lignée, il faut citer entre autres « Les trois Parques« , « La couronne d’épines du Christ« , « Le chemin de croix« , « Les baigneuses« …
Hái sen - tranh sơn mài 60 cm×90 cm (1970)
Les trois Parques, laque avec coquilles d’œuf (vers 1960)
De nombreuses recherches l’ont aussi amené à mélanger la laque avec des couleurs dites « immortelles« , pour obtenir des tons intermédiaires, des nuances plus douces et des couleurs plus fraîches que celles des laques traditionnels. Il a ainsi créé des gammes de gris-rose, gris-bleu et gris-vert. Par ces mélanges et ces tonalités tout à fait nouvelles dans ce domaine, il donne ainsi à ses panneaux de laque de nombreuses couleurs de la peinture classique.
En 1963, une première exposition de laques à Saïgon présente le résultat de deux années de travail et de patientes recherches avec ce médium.
Ronde autour du flamboyant, laque, 60×80 (vers 1963)
Le chemin de croix, laque avec coquilles d’œuf, coll. part. 60×90(vers 1960)
Les rochers de Ha Tien, laque 60×90 (vers 1965)
La Femme au lotus, laque avec feuilles d’or, coll. part. 80×60 (vers 1963)
Danse à Saint-Flour, laque, 50×60 (vers 1962)
La soie
Chợ Hà Nội - tranh lụa 40 cm×50 cm (1975)
gouache
Dân chài - tranh màu bột 29 cm×40 cm (1964)
Estampes
Lors de son retour en France en 1972, il renoue avec la gravure, enseignement qu’il avait reçu dans sa jeunesse à l’École d’art appliqué de Gia-Đinh – école fondée en 1913 par André Joyeux où l’on enseignait le dessin, la gravure sur bois et sur cuivre et la lithographie.
A sa création, cet établissement avait eu pour vocation de valoriser le travail des artisans vietnamiens et de mettre en contact des « savoir-faire » traditionnels avec le monde moderne.
Il exécute ainsi une série d’estampes et de cartes de vœux à 2 ou 3 couleurs. La plupart ont été gravées à la gouge sur linoléum, certaines sur bois, et tirées par presse à bras en tirage limité, sur papier de Chine ou papier cartonné. Toutes ont pour inspiration le Viêt-Nam.
Carte de vœux – année du Buffle (1973)
Carte de vœux – année du Tigre (1974)
Femmes des Haut-plateaux, estampe, 40×30 (vers 1972)
Gardien de buffle, estampe 40×30 (vers 1972)
La belle et la bête, estampe, 40×30 (vers 1972)
Maternité, estampe, 50×65 (vers 1972)
Sculptures
Stèle de Calmette et Yersin
à l’hôpital Grall de Saïgon (1963)
Son œuvre de sculpteur a été exécutée sur une dizaine d’années entre 1960 et 1972 à Saïgon. Hormis la stèle de Calmette et Yersin actuellement visible à l’Hôpital Grall et des projets de décors urbains, elle représente principalement un statuaire religieux chrétien commandé et destiné à la Chapelle de ce même hôpital. Nous pouvons ainsi citer les statues de Jeanne d’Arc, de Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, de Saint-Joseph, du Christ en croix…
Statue de Jeanne d’Arc, Saïgon (1962)
Statue de Saint-Joseph, Saïgon (1963)
NGUYỄN SAO - Saigon, 1960
NGUYỄN SAO - Saigon, 1970
NGUYỄN SAO - Paris, 1994
(From the left to the right): you have my husband Jean, my daughter Laure, Jean's sister Nicole, I and on the right my sister Mauricette. Françoise Valette - Nguyen Sao Artist
Documents de Mme Françoise Valette
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